vendredi 16 décembre 2011

En priant... Requiescat in pace !


Sèche les larmes des enfants !
Enfant Jésus, sèche les larmes des enfants !
Réconforte tendrement les malades et les vieillards ! Pousse les hommes à déposer les armes et à s'étreindre dans un baiser de paix universel !
Jésus miséricordieux, appelle les peuples à faire tomber les murs édifiés
par la misère et le chômage,
par l'ignorance et l'indifférence,
par la discrimination et l'intolérance !
Enfant divin de Bethléem, c'est toi qui nous sauves en nous libérant du péché.
Tu es le véritable et unique Sauveur, que l'humanité cherche souvent à tâtons.
Dieu de la paix, don de paix pour toute l'humanité, viens vivre dans le cœur de tout homme et de toute famille !
Sois notre paix et notre joie ! Amen !
Jean-Paul II
Ô Mère consolatrice
Toi qui connais nos douleurs et nos peines,
Toi qui as souffert de Bethléem au calvaire,
Console tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme,
Tous ceux qui sont dans la dispersion et le découragement,
Tous ceux qui ressentent un ardent besoin
D’aimer et de se donner.
Ô Mère consolatrice,
Console nous tous,
Aide-nous à comprendre que le secret du bonheur
Est dans la bonté
Et dans la fidélité à ton fils Jésus.
Telle que tu la désires.
Et nous te rendrons gloire
Et nous t’offrirons des actions de grâces
Maintenant et toujours.
Jean-Paul II
Tu es devenu pauvre... !
Toi qui t'es fait pauvre pour nous, de riche que tu étais, afin que nous devenions riches (cf. 2 Co 8,9) ;
Toi, Jésus Christ, né dans la nuit de Bethléem dans une étable et déposé dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de place pour toi à l'hôtellerie (cf. Lc 2,7) ;
Toi, Fils du Dieu vivant, de la même substance que le Père, non pas créé mais éternellement engendré ;
Toi, le Verbe, Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière ;
C'est toi que saluent aujourd'hui l'Église et l'humanité, la Ville de Rome et le monde entier (Urbs et orbis).
C'est autour de toi que se rassemblent les cœurs inquiets des hommes d'aujourd'hui, qui te contemplent dans le mystère de ta naissance.
Tu es devenu pauvre : pauvre dans la nuit de Bethléem, pauvre dans la maison de Nazareth, dépouillé de tout à l'heure de ta mort sur la croix. Jésus Christ !
Toi seul as pu dire : « Heureux, vous, les pauvres... » (Lc 6,20), « Bienheureux les pauvres en esprit » (Mt 5,3).
Tu as pu le dire parce que toi seul savais de quelle pauvreté l'homme avait besoin, afin de pouvoir devenir riche de la richesse que Dieu donne au cœur humain.
Jean-Paul II
Quand tu te remets, Jésus, entre les mains du Père, la plainte de ta mort devient, dans le cœur de l'Église-Mère un cri de joie pour la naissance de l'homme nouveau. Ce mystère est grand.
Jean-Paul II
Dans le pauvre, nous touchons réellement le corps du Christ. Dans le pauvre, c'est le Christ affamé que nous nourrissons ; c'est le Christ nu que nous habillons ; c'est le Christ sans demeure que nous abritons. Il ne s'agit pas seulement de faim de pain, de manque de vêtements ou de besoin d'une maison faite de briques. Aujourd'hui, le Christ a faim dans nos pauvres gens. Mais même les riches ont faim d'amour, d'attention, faim d'être désirés, d'avoir quelqu'un qui soit leur.
Mère Teresa
Rends-nous dignes, Seigneur, de servir nos frères et sœurs dispersés de par le monde, qui vivent et meurent dans la solitude et la faim. Donne-leur aujourd'hui, par nos mains, le pain de chaque jour. Et par notre amour, donne-leur paix et joie. Amen.
Mère Teresa
Seigneur, par ta grâce, fais que les pauvres, en me voyant, se sentent attirés par le Christ, et l'invitent à entrer chez eux et dans leurs vies. Fais que les malades et ceux qui souffrent trouvent en moi un ange véritable qui réconforte et console. Fais que les petits que je rencontre dans les rues s'accrochent à moi parce que les fais penser à lui, l'ami de tous les petits.
Mère Teresa
Les pauvres sont les espoirs de l'humanité. Ceux qui ont faim, les malades, les indésirables, c'est sur notre manière de les traiter que nous serons jugés, sur l'amour que nous leur aurons manifesté. Ils sont notre espoir de salut, et nous devons aller à eux et traiter chacun comme nous traiterions Jésus lui-même. Peu importe qui ils sont et où ils sont, nous devons les considérer comme le Christ.
Mère Teresa
Il faut que nous donnions jusqu'à en avoir mal. Jésus a eu mal à force de nous aimer. Dieu a eu mal à force de nous aimer, car il fallait qu'il donne, et il nous a donné son Fils. Aujourd'hui nous sommes ici ensemble. Mais je ne puis rien vous donner, je n'ai rien à donner, mais je vous demande de regarder autour de vous et, si vous trouvez des pauvres dans votre propre famille, de commencer à aimer chez vous jusqu'à en avoir mal.
Mère Teresa
Ô Dieu, père de toutes choses, tu demandes à chacun d'entre nous de répandre l'amour là où les pauvres sont humiliés, la joie là où l'Église est rabaissée, et la réconciliation là où les hommes sont divisés... père contre fils, mère contre fille, mari contre femme, croyants contre ceux qui ne peuvent croire, chrétiens contre frères chrétiens mal aimés. Tu nous traces cette voie afin que le corps blessé de Jésus-Christ, ton Église, soit le levain pour les pauvres de la terre, et dans la famille humaine toute entière.
Mère Teresa
Souvenez-vous que la Passion du Christ s'achève toujours dans la joie de la Résurrection du Christ. Aussi, lorsque dans votre cœur vous éprouvez les souffrances du Christ, souvenez-vous que la Résurrection doit venir, que la joie de Pâques doit se lever. Ne laissez jamais aucun chagrin vous habiter au point d'en oublier la joie du Christ ressuscité.
Mère Teresa
Un jour je viendrai et tu liras sur mon visage toute la détresse, tous les combats, tous les échecs des chemins de la liberté. Et tu verras tout mon péché.
Mais, je sais, ô mon Dieu... que devant toi, c'est merveilleux d'être si pauvre puisqu'on est tant aimé.
Je crois, oui je crois qu'un jour, ton jour, ô mon Dieu, je m'avancerai vers toi avec mes pas titubants, avec toutes mes larmes dans mes mains et ce cœur merveilleux que tu nous as donné.
Jacques Leclercq
Oui, viens Seigneur Jésus... cherche ta brebis fatiguée... laisse donc les quatre-vingt-dix-neuf autres qui sont tiennes et viens chercher l'unique qui s'était égarée.
Viens sans te faire aider, sans te faire annoncer : c'est toi que maintenant j'attends... Ne prends pas de fouet, prends ton amour, viens avec la douceur de ton Esprit.
Cherche-moi, Seigneur, puisque ma prière te cherche. Cherche-moi, trouve-moi, relève-moi, porte-moi. Ce fardeau de ton amour, il ne t'est jamais à charge et tu te fais sans lassitude le péager de ta justice.
Et puis porte-moi jusque sur ta croix, elle est le salut des errants, le seul repos des fatigués, l'unique vie de ceux qui meurent.
Saint Ambroise de Milan
Seigneur, je suis à la fois le larron qui blasphème et celui qui met sa confiance en toi. Unifie-moi, Jésus, dans cette confiance, qu'au moment de mes révoltes, de mes doutes, qu'au moment de ma mort, je t'appelle. Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume, l'instant alors devient la porte de l'éternité, ta mort juge mon jugement, la lumière de ton cœur est mon paradis.
Olivier Clément
Donne-nous de savoir, Jésus, que nos croix sont aussi la tienne, inséparable de ta Résurrection. Fais de mon désespoir une espérance, de ma nuit une confiance, de ma faiblesse un combat de vie. Toi qui, pour avoir pleuré des larmes de sang, peux essuyer toute larme de nos yeux.
Olivier Clément
Ô Jésus, dont la face adorable est la joie des pauvres, la consolation des malades, la force des agonisants, aie pitié de nous.
Dom Camille Leduc, fondateur des sœurs servantes des pauvres.
Bénis l'esprit des souffrants, la lourde solitude des hommes, l'être qui ne connaît nul repos. La souffrance qu'on ne confie jamais à personne. Bénis la misère des hommes qui meurent en cette heure. Donne-leur, mon Dieu, une bonne fin. Bénis les cœurs amers.
Édith Stein
Reçois, Seigneur, l'âme de ton serviteur qui retourne à toi,
Revêts-la du manteau céleste et lave-la à la fontaine sacrée de la vie éternelle.
Qu'elle se réjouisse avec les bienheureux.
Amen.
Qu'elle savoure avec les sages.
Amen.
Couronnée, qu'elle entre dans le cortège des martyrs.
Amen.
Qu'elle s'avance avec les Patriarches et les Prophètes.
Amen.
Qu'elle voie, avec les anges, la clarté de Dieu.
Amen.
Avec ceux qui voient, qu'elle contemple Dieu face à face.
Amen.
Avec ceux qui entendent, qu'elle entende les mélodies célestes qu'on entend dans le Ciel.
Amen.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen .
Rituel OSB
Seigneur Jésus, sur le chemin de la croix, à l'heure de la solitude et de l'abandon, ta Mère ne pouvait être absente. Vierge des douleurs, Mère de toute compassion, avec elle nous te prions.
Puisse ne jamais manquer auprès d'aucun homme qui souffre un cœur de mère attentive et compatissante, une présence de tendresse et de compassion.
Jésus, fils de celle qui est bénie entre toutes les femmes, par l'amour et la douleur de ta mère, aie pitié de nous.
Puissent toutes les âmes, se purifiant au feu de l'amour du purgatoire, connaître le bonheur définitif : cette étreinte miséricordieuse de l'amour infini, payée d'un si grand prix sur le bois de la croix.
Jésus, fils de celle qui est bénie entre toutes les femmes, par l'amour et la douleur de ta mère, aie pitié de nous.

HYMNE
Christ, viens combler notre abandon.
La mort nous jette dans l'effroi.
Ô seul espoir du doux pardon,
Nous élevons nos yeux vers toi.
Rappelle-toi Gethsémani,
Le Calvaire et la lourde Croix,
Et l'agonie et ce grand cri...
Penchant la tête sur le Bois.
Tu portais toutes nos langueurs
Avec les tiennes, les offrant,
Et tu priais pour nous, pécheurs,
Avec la Voix de tout ton sang.
Et tu avais les bras ouverts.
Ton Cœur de Dieu fut transpercé ;
Le sang et l'eau dans nos déserts
Coulent en fleuves de bonté.
Garde en repos les pauvres corps
De nos chers frères jusqu'au jour
Où triomphant de toute mort
Ils revivront dans ton amour.
Amen.

PSAUME 129
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
Au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
Pour que l'homme te craigne.
J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
Je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur,
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,
Attends le Seigneur, Israël.
Oui, près du Seigneur, est l'amour ;
Près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël
De toutes ses fautes.
* * *
Supplions le Seigneur Jésus qui transformera notre corps mortel à l'image de son corps de gloire :
Ô Christ, Fils du Dieu vivant, toi qui as ressuscité ton ami Lazare, conduis à la résurrection ceux que tu as rachetés par ton sang.
Ô Christ, consolateur des affligés, tu as essuyé les larmes de ceux qui avaient perdu l'un des leurs, soutiens aujourd'hui nos frères éprouvés par le deuil.
Ô Christ, vainqueur de la mort, tu as détruit en ton corps le pouvoir du péché, délivre-nous de la mort, fais-nous vivre avec toi.
Ô Christ, lumière du monde, tu as rendu la vue aux aveugles, révèle ton visage aux défunts.
Souviens-toi de ceux qui ne te connaissent pas encore et qui n'ont pas d'espérance, donne-leur de croire à ta résurrection et à la vie sans fin.
Quand nous devrons quitter ce monde qui passe, fais-nous entrer dans ta demeure éternelle.
* * *
Dans notre peine, Seigneur, nous t'implorons avec confiance. Souviens-toi de ce que tu as fait pour N... : au jour de son baptême, tu l'as accueilli parmi tes enfants. Tout au long de son pèlerinage sur la terre, tu as veillé sur lui pour le mener vers toi. Maintenant qu'il nous a quittés, accueille-le parmi tes amis les saints. Qu'il partage auprès de toi leur bonheur sans fin, là où tout n'est que paix et lumière. N'oublie pas ceux qui sont dans la peine. Essuie les larmes de nos visages et accorde-nous la grâce d'une espérance sans défaillance.